Votre corps est en souffrance?

Ces dernières semaines ont été compliquées. Vous vous sentez stressé(e) et à bout? C’est normal, le contexte actuel favorise le stress. On fait le point sur ce cercle vicieux et sur quelques solutions pour aller mieux.

Cela fera bientôt deux mois que nous sommes confinés. Vous avez mal au dos, dans les bras, à la tête. Vous ne parvenez pas à vous endormir le soir. Vous ne vous sentez pas bien, physiquement et moralement. Et vous vous demandez quand votre vie reprendra son cours normal.

Le stress provoque et augmente les tensions dans les muscles et libère des substances favorisant les inflammations. Plusieurs études ont démontré que les lombalgies, par exemple, étaient plus présentes chez les patients indiquant travailler sous pression ou ne pas aimer leur travail. Le dos est une zone sensible par excellence, et c’est souvent à son niveau que les premières douleurs apparaissent lors de périodes de grand stress.

Même si la plupart des gens (re)connaissent ce lien entre stress et corps en souffrance, il est encore difficile d’admettre que notre cerveau y joue un rôle majeur. Car c’est bien lui qui sature les nerfs en leur transmettant trop d’informations. Et à force, la douleur se fait de plus en plus présente. Un petit bobo auparavant toléré prend des proportions insoupçonnées… ce qui nous stresse encore plus… Un véritable cercle vicieux!

Heureusement, notre cerveau est aussi notre meilleur allié pour contrer les effets pervers du stress. Car s’il est responsable de nos douleurs, il peut aussi nous aider à les soulager. D’où l’importance des pensées positives pour diminuer le stress et la sensation de douleur, et en limiter ainsi les conséquences.

Alors continuez à pratiquer une activité physique. Bougez, sortez marcher dans votre quartier (les dieux de la météo sont avec nous :)). N’hésitez pas à reprendre la course à pieds, même pour quelques pâtés de maisons. Allez chercher votre vélo dans la cave et roulez quelques kilomètres. De nombreux professeurs de yoga dispensent aussi leurs cours en ligne, gratuitement, durant le confinement. L’occasion d’essayer et de découvrir, pourquoi pas, une nouvelle passion!

#staysafe

La kiné pour aider à traiter la bronchiolite

L’hiver approche et, avec lui, les nez qui coulent… et les bronchiolites! Terreur des parents, cette réaction inflammatoire bronchique touche généralement les moins de 18 mois. On fait le point avec vous sur cette maladie très contagieuse mais souvent bénigne.

Prévention

Le virus qui est à l’origine de la bronchiolite (VRS, virus respiratoire syncytial) est extrêmement contagieux mais, rassurez-vous, une bronchiolite est le plus souvent sans conséquence grave pour votre enfant. Il est surtout important de réagir tôt et de suivre au maximum les mesures de prévention durant la période propice à sa propagation, càd d’octobre à mars.

Pour réduire au maximum la propagation du virus :

  • lavez-vous les mains, ainsi que celles de votre enfant;
  • évitez que les frères et sœurs enrhumés embrassent les bébés sur le visage;
  • aérez tous les jours, et durant 10 minutes minimum, votre maison;
  • humidifiez la chambre de bébé;
  • ne surchauffez pas votre maison : 19°C suffisent;
  • évitez de partager les jouets, tétines, surtout en collectivité;
  • ne partagez pas les couverts d’un enfant malade;
  • ne fréquentez pas de lieux enfumés;
  • facilitez la respiration et la toux de votre enfant en le maintenant le plus possible en position semi-assise.

Symptômes

Semblables en premier lieu à ceux d’un rhume, les symptômes de la bronchiolite évoluent ensuite en fièvre, respiration sifflante, allant parfois jusqu’au refus de manger. Le plus grand nombre d’infections est recensé chez les enfants de moins de 2 ans, mais les adultes peuvent également être touchés.

Traitement

Il est important de d’abord désencombrer et nettoyer régulièrement le nez avec du sérum physiologique et/ou un mouche-bébé pour éviter que le virus ne se propage vers les bronches.

Un traitement par kinésithérapie sera parfois prescrit par le médecin pour aider à dégager les bronches de l’enfant. La kinésithérapie respiratoire est un ensemble de techniques qui permet d’aider à expectorer les sécrétions stockées dans les bronches.

Durant la séance, le kinésithérapeute fait appel à différentes techniques qui vont aider le bébé à tousser et à expulser les sécrétions. Une moyenne de 5 à 6 séances est souvent nécessaire.

Ces séances de kinésithérapie ne sont absolument pas douloureuses, mais sont souvent impressionnantes pour les parents. Même si le bébé pleure, rappelez-vous qu’il ne souffre pas. Il est important de se faire accompagner par un spécialiste, capable de réaliser les manœuvres et techniques adéquates et de rassurer votre bébé.

Contactez-nous au +32 479 492048 pour prendre rendez-vous.

Bien s’alimenter avant une épreuve sportive

Les 20 kilomètres de Bruxelles, c’est dans 9 jours! Vous avez sans doute prévu quelques petites sorties pour vous entraîner, mais n’oubliez pas l’essentiel : votre alimentation.

Vous connaissez normalement les principes de base d’une bonne alimentation : pas de graisse ni d’aliments trop riches dans votre assiette. Mais les jours précédant la course, que devez-vous manger ? Les spécialistes s’accordent pour préconiser un régime riche en glucides : les sucres sont en effet une source d’énergie importante. Stockés par le corps, qui y puise l’énergie nécessaire en cas d’effort, les sucres sont donc vos meilleurs amis en cette période! Privilégiez les pâtes, le riz, les légumineuses, les céréales,… et faites une croix sur le carbonara encore quelques jours 🙂

Samedi soir, à la veille des 20km, maintenez le cap. Un bon plat de pâtes aux légumes avec un peu de blanc de poulet grillé vous apportera la quantité nécessaire de glucides. Evitez de manger trop tard afin de favoriser une bonne digestion.

Dimanche 19 mai. Vous voilà prêt(e) à fouler les pavés! Prévoyez de déjeuner au moins 3h avant la course : bouger et digérer sont en effet incompatibles. Ne changez pas non plus vos habitudes alimentaires drastiquement au risque de perturber votre système digestif.
L’équation du petit-déjeuner idéal et équilibré ? Glucides + protéines + fruit + boisson (choisissez par exemple du pain grillé, une tranche de jambon, du yaourt maigre avec des céréales de type Muesli, des fruits secs ou du granola, une banane et un jus de pomme). Evitez tout ce qui est gras et faites donc une croix sur le pain au chocolat ou la couque au beurre dominicale.

Pensez aussi à bien vous hydrater durant la course : le corps n’ayant pas de réserves d’eau, il faut constamment boire (notamment pour compenser les pertes dues à la transpiration). Evitez les boissons énergétiques qui favorisent les crampes et blessures. Il est cependant recommandé d’ingérer une boisson sucrée 30 minutes avant le départ (jus de fruits dilué de moitié, eau avec grenadine ou boisson isotonique). Vos performances n’en seront que meilleures!

Bonne course!

Plus d’infos sur les 20km de Bruxelles